Roberto et Erasmo Carlos risquent une dĂ©faite au STJ pour des questions de droits d’auteur sur leurs chansons

EN RÉSUMÉ

  • 3ème classe du STJ rejette la demande de rĂ©siliation des contrats.
  • Les artistes ont allĂ©guĂ© un dĂ©tournement de droit d’auteur.
  • Les contrats sont considĂ©rĂ©s cession irrĂ©vocable.
  • Le ministre Nancy Andrighi analyse la distinction entre affectation et Ă©dition.
  • Protections de droit d’auteur ne s’appliquent pas aux contrats antĂ©rieurs.
  • L’Ă©diteur peut exploiter commercialement les Ĺ“uvres, y compris les plateformes streaming.
  • La dĂ©cision maintient la validitĂ© des contrats signĂ©s dans le 1960 et 1970.

RĂ©cemment, l’emblĂ©matique le chanteur Roberto Carlos et la succession de Erasmo Carlos fait face Ă  une dĂ©faite significative dans le Cour supĂ©rieure de justice (STJ) concernant le droit d’auteur de leur musique. La 3ème commission du STJ a dĂ©cidĂ©, Ă  l’unanimitĂ©, que les contrats signĂ©s il y a plus de 50 ans avec un Ă©diteur de musique constituaient un cession irrĂ©vocable du droit d’auteur, rendant impossible la rĂ©siliation unilatĂ©rale demandĂ©e par les artistes. Cette dĂ©cision met en lumière la complexitĂ© des relations contractuelles existant sur la scène musicale et leurs implications juridiques dans le temps.

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Lors du rĂ©cent procès, la 3ème classe du Cour supĂ©rieure de justice (STJ) a dĂ©cidĂ© Ă  l’unanimitĂ© que les chanteurs Roberto Carlos et Erasmo Carlos n’ont pas rĂ©ussi Ă  demander la rĂ©siliation des contrats de droits d’auteur signĂ©s avec un Ă©diteur de musique il y a plus de cinquante ans.

La décision du STJ

Dans un contexte oĂą les artistes cherchaient Ă  affirmer la possibilitĂ© d’explorer leurs chansons de manière indĂ©pendante, le STJ a conclu que les contrats signĂ©s par eux caractĂ©risaient un cession dĂ©finitive des droits. Cette dĂ©cision rĂ©affirme la comprĂ©hension des instances judiciaires prĂ©cĂ©dentes, qui avaient dĂ©jĂ  considĂ©rĂ© que les contrats ne pouvaient ĂŞtre rĂ©siliĂ©s unilatĂ©ralement par les artistes.

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La question des contrats

Le diffĂ©rend est survenu lorsque Roberto et Erasmo ont fait valoir que les accords avec l’Ă©diteur faisaient rĂ©fĂ©rence Ă  Ă©dition musicale, oĂą l’Ă©diteur se contente de publier l’Ĺ“uvre sans en acquĂ©rir la propriĂ©tĂ©. Cependant, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que l’intention initiale des artistes, ainsi que les conditions contractuelles de l’Ă©poque, indiquaient une cession complète du droit d’auteur Ă  l’Ă©diteur.

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Distinction entre cession et Ă©dition

Le rapporteur du dossier, ministre Nancy Andrighi, a prĂ©sentĂ© une analyse approfondie de la diffĂ©rence entre la cession du droit d’auteur et les contrats d’Ă©dition. Alors que le affectation implique une cession totale ou partielle des droits patrimoniaux de l’auteur, Ă©dition sont limitĂ©s Ă  l’engagement de publier pour une durĂ©e et un tirage prĂ©cis.

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L’application de la loi sur le droit d’auteur

Le ministre a soulignĂ© le droit d’auteur (loi 9.610/98), notamment l’article 49, point V, qui garantit la protection des auteurs. Toutefois, ces protections ne s’appliquent pas aux contrats conclus avant l’entrĂ©e en vigueur de la loi, conformĂ©ment au principe de non-rĂ©troactivitĂ©. L’analyse a donc dĂ©cidĂ© que les dispositions actuelles ne pouvaient pas ĂŞtre appliquĂ©es aux anciens contrats signĂ©s par Roberto et Erasmo.

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Implications de la décision

La dĂ©cision du STJ a confirmĂ© la validitĂ© des contrats, les considĂ©rant comme une cession irrĂ©vocable. Bien que l’appel ait Ă©tĂ© partiellement acceptĂ© pour Ă©liminer une amende antĂ©rieure, le droit de l’Ă©diteur l’exploitation commerciale des Ĺ“uvres, y compris sur les plateformes de streaming et numĂ©riques, a Ă©tĂ© maintenue conformĂ©ment aux conditions contractuelles initiales.

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Informations supplémentaires et liens connexes

Pour plus d’informations sur ce processus, vous pouvez accéder aux liens ci-dessous :

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Comparaison de la décision STJ

AspectsDescription
Partie impliquĂ©eRoberto Carlos et succession d’Erasmo Carlos
DécisionRejet de la demande de résiliation du contrat
Type de contratCession du droit d’auteur
TermeDes contrats signés il y a plus de 50 ans
RapporteurMinistre Nancy Andrighi
Ancien contratNon révisable en vertu de la loi actuelle
Action de l’Ă©diteurExploitation commerciale des chansons autorisĂ©e
BienExclusion partielle de l’amende infligée
ImpactContinuitĂ© d’utilisation des Ĺ“uvres sur les plateformes numĂ©riques
Dans cette analyse complète, nous abordons la récente défaite du STJ sur les questions de droit d'auteur, en soulignant les impacts juridiques et sociaux de cette décision. Découvrez comment ce changement affectera les créateurs et les ayants droit au Brésil.

RĂ©cemment, la 3ème promotion du STJ (Cour supĂ©rieure de justice) a dĂ©cidĂ© Ă  l’unanimitĂ© de maintenir les contrats de droit d’auteur que les chanteurs Roberto Carlos et Erasmo Carlos signĂ© avec un Ă©diteur il y a plus de 50 ans. La dĂ©cision signifie que les artistes ne pourront pas rĂ©silier unilatĂ©ralement ces contrats, qui Ă©taient considĂ©rĂ©s comme un cession irrĂ©vocable du droit d’auteur.

Analyse de la ministre Nancy Andrighi

Le rapporteur du dossier, ministre Nancy Andrighi, a prĂ©sentĂ© une analyse dĂ©taillĂ©e de la diffĂ©rence entre la cession du droit d’auteur et les contrats d’Ă©dition. Dans les contrats de cession, il y a transfert total ou partiel des droits patrimoniaux, tandis que dans les contrats d’Ă©dition, l’Ă©diteur s’engage Ă  publier l’Ĺ“uvre de l’auteur pour une certaine durĂ©e et un certain tirage.

Intentions des artistes dans les contrats originaux

Bien que Roberto et Erasmo aient affirmĂ© que les contrats Ă©taient Ă©dition, l’analyse du ministre a indiquĂ© que l’intention initiale des artistes dans les annĂ©es 1960 et 1970 indiquait une cession dĂ©finitive du droit d’auteur, en les transfĂ©rant entièrement Ă  l’Ă©diteur. Cela a Ă©tĂ© un facteur crucial dans la dĂ©cision du tribunal.

Limites de la loi sur le droit d’auteur

Le ministre a soulignĂ© que l’article 49, point V de la loi sur le droit d’auteur (loi 9.610/98) offre des protections spĂ©cifiques aux auteurs, mais ne s’applique pas aux contrats signĂ©s avant l’entrĂ©e en vigueur de cette loi. Ainsi, le principe de non-rĂ©troactivitĂ© a Ă©tĂ© maintenu, ce qui rend impossible l’application des règles actuelles aux anciens contrats.

Conséquences de la décision STJ

Avec cette dĂ©cision, l’Ă©diteur a le droit d’exploiter commercialement les Ĺ“uvres de Roberto et Erasmo sur diverses plateformes, notamment streaming. En outre, le tribunal a simplement supprimĂ© une amende infligĂ©e prĂ©cĂ©demment, mais n’a pas modifiĂ© les droits de l’Ă©diteur sur les chansons des artistes.

Pour plus d’informations sur le résultat de ce processus, accédez aux liens suivants : Miettes, 180 degrés, Jota, Valeur.

Aspects de la dĂ©cision STJ sur le droit d’auteur

  • Parties impliquĂ©es : Roberto Carlos et la succession d’Erasmo Carlos.
  • DĂ©cision unanime : Le 3ème jury du STJ a rejetĂ© la demande des artistes.
  • Type de contrat : ConsidĂ©rĂ© par le tribunal comme un contrat de cession de droits d’auteur.
  • Limitation de la rĂ©siliation : Il n’Ă©tait pas possible de rĂ©silier unilatĂ©ralement les contrats.
  • Intention des artistes : Ils ont allĂ©guĂ© que l’Ă©diteur avait dĂ©tournĂ© les droits d’auteur.
  • Poste de l’Ă©diteur : Le label continue d’exploiter commercialement les chansons.
  • Analyse du ministre : La distinction entre les contrats de cession et de publication a Ă©tĂ© fondamentale dans la dĂ©cision.
  • Protections de la loi : La loi actuelle sur le droit d’auteur ne s’applique pas aux contrats antĂ©rieurs Ă  sa promulgation.
  • ConsĂ©quences de la dĂ©cision : La validitĂ© des contrats a Ă©tĂ© maintenue Ă  titre de cession irrĂ©vocable.
  • Amende exclue : L’appel spĂ©cial a Ă©tĂ© prĂ©vu en partie pour exclure une amende prĂ©cĂ©demment imposĂ©e.
Explorez la récente défaite du STJ sur les questions de droit d'auteur, en analysant ses implications et son impact sur la protection de la propriété intellectuelle au Brésil.

Contexte de la décision

La plus rĂ©cente dĂ©cision de la Cour supĂ©rieure de justice (STJ) a mis en lumière un dĂ©bat important sur la droit d’auteur dans la musique brĂ©silienne. Le STJ a rejetĂ© Ă  l’unanimitĂ© la demande du chanteur Roberto Carlos et la succession de Erasmo Carlos de mettre fin aux contrats de droits d’auteur signĂ©s avec un Ă©diteur de musique il y a plus de 50 ans. Les artistes ont fait valoir que ces contrats devaient ĂŞtre considĂ©rĂ©s comme des contrats d’Ă©dition musicale, alors que le tribunal a compris qu’il s’agissait de contrats de cession dĂ©finitive des droits d’auteur.

Nature des accords de droits d’auteur

La rapporteuse du dossier, la ministre Nancy Andrighi, a prĂ©cisĂ© la diffĂ©rence entre contrats de mission et contrats d’Ă©dition. La cession implique le transfert, en tout ou en partie, des droits financiers de l’auteur, tandis que les contrats d’Ă©dition impliquent l’engagement de l’Ă©diteur Ă  publier l’Ĺ“uvre pour une durĂ©e limitĂ©e et dans la limite d’un tirage. Cette diffĂ©renciation a Ă©tĂ© cruciale pour la conclusion du STJ selon laquelle les artistes avaient irrĂ©vocablement transfĂ©rĂ© leurs droits d’auteur Ă  l’Ă©diteur.

Implications de la décision de la Cour

La décision du STJ renforce la validité des contrats ainsi cession irrévocable, empêchant ainsi Roberto et Erasmo Carlos de mettre fin unilatéralement à ces accords. Ce résultat est important non seulement pour les auteurs concernés, mais aussi pour l’image plus large du droit d’auteur au Brésil, car il crée un précédent qui pourrait affecter de futures affaires impliquant des contrats de longue date.

Protection des droits d’auteur

La loi brĂ©silienne sur le droit d’auteur prĂ©voit une sĂ©rie de protections aux auteurs, conformĂ©ment Ă  l’article 49, point V de la loi 9.610/98. Il convient toutefois de noter que cette lĂ©gislation ne s’applique pas aux contrats Ă©tablis avant sa validitĂ©, ce qui signifie que les accords signĂ©s dans les annĂ©es 1960 et 1970, comme c’est le cas en question, sont rĂ©gis par des dispositions antĂ©rieures qui peuvent offrir moins de protection aux artistes.

La responsabilité des éditeurs de musique

La confirmation du droit de l’Ă©diteur d’exploiter commercialement les Ĺ“uvres de Roberto et Erasmo Carlos, y compris sur les plateformes numĂ©riques, met en Ă©vidence la responsabilitĂ© des Ă©diteurs de maintenir des contrats transparents et Ă©quitables avec les artistes. Les Ă©diteurs doivent veiller Ă  ce que les droits et les intentions des auteurs soient clairement reflĂ©tĂ©s dans les contrats afin d’Ă©viter des litiges juridiques similaires Ă  l’avenir.

Considérations finales

Si la situation actuelle reprĂ©sente une dĂ©faite pour Roberto Carlos et Erasmo Carlos, elle ouvre Ă©galement un espace de rĂ©flexion sur l’importance de contrats bien structurĂ©s dans l’industrie musicale. Les artistes Ă©mergents et Ă©tablis doivent toujours ĂŞtre conscients des clauses de leurs contrats de droits d’auteur et demander l’aide de professionnels spĂ©cialisĂ©s pour garantir que vos droits sont respectĂ©s et protĂ©gĂ©s dans tout accord.

Foire aux questions sur la défaite de Roberto et Erasmo Carlos au STJ

Quelle a Ă©tĂ© la dĂ©cision du STJ concernant les contrats de Roberto et Erasmo Carlos ? La 3ème chambre du STJ a rejetĂ© Ă  l’unanimitĂ© la demande des artistes de rĂ©silier les contrats de droits d’auteur, estimant que ces contrats constituaient une cession dĂ©finitive des droits.

Que prĂ©tendaient les artistes Ă  propos des contrats ? Ils ont fait valoir que les contrats concernaient l’Ă©dition musicale, dans laquelle l’Ă©diteur ne publie que l’Ĺ“uvre, et que l’Ă©diteur avait dĂ©tournĂ© les droits d’auteur.

Que signifie la cession du droit d’auteur ? La cession du droit d’auteur dĂ©signe la cession totale ou partielle des droits patrimoniaux de l’auteur, qui peut ĂŞtre dĂ©finitif ou temporaire.

Pourquoi le STJ a-t-il considĂ©rĂ© que les contrats constituaient des cessions dĂ©finitives ? La rapporteuse du dossier, la ministre Nancy Andrighi, a analysĂ© les termes et intentions des artistes dans les annĂ©es 1960 et 1970, qui indiquaient un transfert dĂ©finitif des droits Ă  l’Ă©diteur.

La loi actuelle sur le droit d’auteur s’applique-t-elle dans ce cas ? Non, le ministre a prĂ©cisĂ© que les protections de la loi sur le droit d’auteur (loi 9.610/98) ne s’appliquent pas aux contrats signĂ©s avant leur validitĂ©, dans le respect du principe de non-rĂ©troactivitĂ©.

Qu’ont pu rĂ©aliser les artistes dans ce long mĂ©trage ? L’appel a Ă©tĂ© partiellement accueilli pour exclure une amende imposĂ©e, mais n’a pas modifiĂ© le droit de l’Ă©diteur d’exploiter commercialement les Ĺ“uvres.

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